Parce que la rue
ne donne pas naissance à un enfant

Parce que chaque enfant
a droit à une famille,
à être considéré
et reconnu comme un espoir pour l’avenir,
parce que nous croyons
que la réconciliation dans les familles
est un chemin essentiel pour la paix dans la société.

Leur famille ne leur reconnaît pas le droit d’aimer et d’être aimés…

« La souffrance la plus terrible pour un enfant de la rue n’est pas la détresse matérielle. En effet, ne pas manger à sa faim ou traîner les pieds nus dans les rues de la ville est une indigence à laquelle ils s’habituent rapidement. La survie est un art qu’ils maîtrisent sans tarder. Mais leurs cœurs ne s’apaisent pas pour autant, car s’ils ont trouvé refuge sur le trottoir, c’est parce qu’il leur a été refusé ce droit fondamental, sève de l’âme : aimer et être aimé. Quelque soit le motif pour lequel ils ont du fuir le foyer familial, c’est toujours une situation dramatique qui crée fatalement dans les âmes une blessure profonde.« 

Matthieu Dauchez